Esquisse à main levée d’une créatrice à l’âme d’enfant et à la passion communicative qui revisite les codes du bijou.
Fondatrice
A l’origine de Mery.M, c’est une pétulante quadra casablancaise, joyeuse maman de trois enfants qui a fait ses armes dans le Marketing agro-alimentaire, a vécu entre la France et le Maroc et s’est essayée à plusieurs formes de création. Manager de formation, Meriem Magzari aurait pu aborder la création et le lancement de sa marque comme la Marketeuse qu’elle a pris l’habitude d’être pour des entreprises agro-alimentaires, mais non. C’est sans apprêts mais avec affects que l’aventure Mery.M a commencé il y a, aujourd’hui, un an.
Il y a 20 ans…
Étudiante en France, Meriem aimait à se perdre dans les merceries parisiennes et de Provence, flânait dans les grandes surfaces spécialisées à la recherche de l’accessoire idoine pour peaufiner l’album-photos de sa fille aînée… très tôt, elle s’est passionnée pour les loisirs créatifs manuels et s’est inscrite dans des ateliers de tricot, de broderie, de scrapbooking et de création de bijoux. Meriem avait pour condisciples des dames du troisième âge qui ne masquaient pas leur étonnement devant l’engouement de la jeune femme pour de telles activités.
En rentrant au Maroc pour ses vacances, Meriem écoulait ses premières bagues en pierres Swarovski auprès de ses amies et de sa famille. Mais il fallait retourner sur les bancs de l’Université et décrocher un MBA en Management pour se préparer à une vie professionnelle truculente. A chaque début de module de formation, Meriem rangeait dans un petit tiroir de sa tête sa passion pour la « fantaisie » et retrouvait celle, plus « conventionnelle », des préceptes de Kotler, des dogmes de la gestion…
Il y a un an…
En mars 2020, la planète est sommée de se confiner pour contrer la pandémie du Covid 19. A l’heure où les horizons des humains se restreignent aux cloisons de leurs foyers, ceux de Meriem Magzari s’élargissent et revisitent le monde à travers les couleurs chatoyantes et l’éclat exceptionnel des perles de verre Miyuki. « J’ai déballé le petit stock de minuscules perles sur lequel j’étais tombée lors d’un voyage en France et j’ai commencé à les assembler, les imbriquer, les tisser… je ne voyais pas le temps passer », s’épanche la créatrice. En est sortie une collection de bagues et de bracelets assortis que Meriem a baptisée Damier chic en référence à l’alternance des perles sur deux rangées. Second croche-pied à la sinistrose ambiante, Galaxy est une deuxième collection de colliers, bracelets, boucles d’oreilles et de bagues en perles de cristal et en argent entièrement fabriquées à la main et fin prête bien avant le lancement de la première. Boulimique de travail, Meriem a le souci du détail, de la symétrie et du parfait équilibre. Adepte du « Learning by doing », Meriem a la démarche artistique des autodidactes qui tâtonnent, font, refont, défont… jusqu’à trouver l’harmonie tant escomptée.